Phonem

Line up :

Maïlys Maronne claviers, voix, composition
Thibault Perriard batterie
Nicolas Bauer basse électrique
Vincent Duchosal guitare électrique
Reno Silva Couto saxophones

« Phonem » a été impulsé par Maïlys Maronne en 2018. Le premier disque en quartet, « Animus Volandi », sort sur le label parisien Onze Heures Onze, en octobre 2018. Très bien reçu (disque révélation dans Jazz Magazine, disque élu de Citizen Jazz), il a donné lieu à plusieurs concerts en France (dont le Festival Jazz sous les Pommiers, Jazz in Montreuil…). Forte de cette première expérience en tant que leadeuse, Maïlys donne aujourd’hui un souffle nouveau à cette formation en réécrivant tout un répertoire pour quintet.

crédit photo : Samuël Berthet

Les « Geometriks »… 

Au départ, la question était : comment mêler un intérêt fort pour les mathématiques, leur logique étonnante et les dispositions minutieuses des figures géométriques à une implacable envie de composer ? Peut-être en associant des graphes géométriques à de la musique cyclique, formelle, conceptuelle. Après quelques tentatives, esquisses et maquettes, le répertoire « Geometriks » prend forme.

Le principe des Geometriks en quelques mots : écrire de la musique sous forme de courtes cellules musicales associées à des formes et des couleurs. Il ne s’agit pas de synesthésie mais simplement de lier le visuel à un résultat musical dans une recherche davantage intellectuelle que sensorielle. On veille toutefois à ce que le concept ne gèle en aucun cas le lyrisme ou l’intuition ou que la complexité n’écrase la musicalité. Bien au contraire, la musique cherche une grande liberté dans sa réalisation et permet beaucoup d’appropriation de la part de ses interprètes.

Commence alors la réalisation d’une série de graphes conçus avec des figures géométriques et générant des formes de musique aléatoire, qui varient à chaque version du titre et laissent une grande place à l’improvisation et la prise d’initiative. A cela, s’ajouteront de courtes bribes de textes, écrites mécaniquement comme une description du système et exploitées comme un liant, un outil d’homogénéité.

Les formes pourraient se rapprocher de la pop mais avec toujours des petites astuces mélodico-rythmiques qui s’en éloignent. Le monde harmonique saupoudre sur des thématiques minimales des sonorités messianesques ou contemporaines. L’imprévu, la surprise, le vertige, le jeu… Autant de sensations constituantes de cette musique.

Extrait du live au Triton du 14/10/2021 :

Travail chorégraphique d’Estelle Carleton sur Geometrik #3 remixé par Nicolas Bauer :

Maquettes de travail autour du projet Geometriks :